Le surpyjama à pois et à poils pour ado ♥
Salut salut !
Merci Merci Merci pour tous vos messages sur mon Incontournable ! Je suis vraiment ravie de ma veste-gilet !
You rock ladies !
Après - donc - une cousette pour dame, on se retrouve non seulement pour une cousette pour fillette à couettes (je sais c’est chiant), mais surtout pour une cousette immettable !
Non pas immettable du tout mais immettable dehors, puisqu’il s’agit d’un vêtement de nuit.
Oui mesdames, j’ai cousu pour la nuit !
J’avais fait une première expérience avec le pyjama aux moulins à vents que j’aimais tant mais que V n’a quasiment jamais voulu porter (clic clic to remember). j’avais ensuite réitéré avec la Gig&Hop que j’aimais tant (encore) et que V n’a jamais voulu porter (clouc clouc to cry with me).
Je ne m’en suis jamais remise…
Et avant de poursuivre, j’ajouterais, pour me faire plaindre encore un peu, que la couverture que j’aimais tant (encore) confectionnée pour V avec le tour de lit planisphère (cluc cluc) a été miraculeusement égarée à l’école juste avant les vacances de la Toussaint. V l’aimais tant (elle aussi, pour une fois, bouhhhhh…) qu’elle avait tenu à la prendre comme converture de sieste (enfin, dans son cas, de non-sieste) à l’école. Le dernier jour d’école avant les vacances, la couverture n’est pas revenue à la maison. J’ai remué ciel et terre, mais – avant le ciel et la terre – la maîtresse elle-même qui a proposé d’écrire un mot aux parents du genre « si votre enfant est malencontreusement revenu de l’école avec une couverture qui ne lui appartient pas, merci de la rapporter, c’est une maman qui l’a cousue pour sa fille, elle y tient ». Je précise que son nom était écrit dessus…
La couverture n’est jamais revenue…
Comme hate crime, ça se pose là nan ?
Mis à part cet épisode dont ma poulette n’est pas responsable, les deux premiers ne m’avaient pas donné envie de recommencer une expérience « vêtement de nuit » pour V.
Mais le problème c’est que Mademoiselle ne sait pas et n’aime de toutes façons pas se couvrir la nuit. Elle a une collection de 5 ou 6 couvertures en polaire, moumoute, toutes douces, que nous lui proposons alternativement mais toutes finissent irrémédiablement au pied de son lit. Je ne vous parle même pas de sa couette qu’elle déteste (et ce malgré sa housse de couette cousue avec amour par son incroyable mère, moi : clac clac to remember) et qu’elle refuse même de poser sur son lit. Je ne vous parle pas non plus de son oreiller qui, malgré sa merveilleuse taie, n’a pas non plus voix au chapitre…
Je ne sais pas vous mais moi j’appelle ça une chieuse.
Appelons un chat un chat est ma nouvelle devise.
Mais bon, même les chieuses ont le droit de dormir au chaud.
Le problème c’est que Mademoiselle Kroizans va sur ses 1,06m et que des surpyjamas de cette taille (en gros 6 ans du commerce) et ben, il n’en existe quasiment pas ou alors quand ils existent, ils sont moches (je ne prétends pas avoir fait une étude de marché exhaustive, j’ai juste tapé surpyjama 6 ans et franchement je n’ai pas été emballée). Et puis surtout je me suis dit que ça ne devait pas être très compliqué à faire et que ça me permettrait d’utiliser mes tissus et d’obtenir soit 1. la reconnaissance éternelle de mon ado, soit 2. Eventuellement, la reconnaissance éternelle de la personne qui se la verrait offrir pour son ado, dans le cas où ma chieuse refuserait de le porter.
Pour les néophytes comme Alice, un surpyjama est un genre de grenouillère (avec ou sans pied), souvent en fine moumoute ou en polaire, souvent avec des dessins un peu cucu (ou sobre comme chez PB) qui se portent SUR le pyjama pour garder les enfants au chaud, quand ils ne savent pas encore se couvrir et garder une couette sur eux toute la nuit (en lisant cette définition, je me dis que je pourrais également coudre des surpyjamas à mes deux grandes de 8 et 10 ans qui se découvrent systématiquement chaque nuit… mais je doute que ça les emballe autant que moi).
Fort heureusement, c’est l’option 1 qu’a cette fois choisie ma jolie V !
Elle adore son surpyj ! Pour les dernières cousettes que je lui ai faites, je l’ai tenue informée de mes avancées, de mes choix. J’ai l’honnêteté d’avouer que je ne lui laisse pas vraiment le choix sur les tissus. Pour le surpyj, je lui ai montré la moumoute blanche, elle a tout de suite aimé. Mais ensuite, elle a cru bon de donner son avis en me demandant des « petites filles violettes en plus ».
Comment vous dire ??
Je lui ai dit que j’essayerai, j’y ai réfléchi deux secondes et j’ai choisi un tissu à pois corail fluo (bah quoi ?).
Avant de couper dedans, je lui ai quand même montré et ai saisi un moment où elle était avec ses sœurs et où je leur ai fait signe discrètement de montrer leur ébahissement à la vue du tissu. Elles ont poussé un « wouaaaaaahhhh !! » et V a poussé un « wouaaaaaahhhh !! » et l’affaire était dans le sac ! (nécessité fait loi ma pauvre Lucette).
Donc, on va dire que je la tiens informée ! Et c’est déjà pas mal ! Disons que ça évite les grosses surprises (et les grosses déconvenues…).
Allez, je vous montre !
Surpyjama à poiS et à poiLS pour ado, patron maison
Moumoute blanche (E-tissus), coton blanc à pois fluo (France Duval-Stalla)
Jersey blanc 100% coton (Toto), boutons récup
J’avais gardé deux surpyj en taille 3 et 4 ans du commerce dont je me suis inspirée pour faire mon patron. Je suis également partie d’un pantalon et d’un pull de V pour les gabarits (en les élargissant) et j’ai sué ! Non pas que ce soit très compliqué mais j’y ai tout de même passé beaucoup de temps, que ce soit sur le patron ou sur la couture car j’y allais à tâtons. Je ne voulais pas me planter et je n’avais pas droit à beaucoup d’essayages. Même si elle avait l’aperçu plusieurs fois en cours de constitution et que je lui ai essayé au début pour vérifier la carrure générale histoire de ne pas totalement me planter, je voulais lui faire une vraie surprise ! Ceci explique notamment que les jambes soient un peu courtes… Mais bon, je ferai mieux la prochaine fois (si prochaine fois il y a…).
Pour info, pour celles que ça intéresserait, avant de me lancer, j’avais trouvé un tuto bien foutu pour réaliser son surpyj, mais il comportait la pose d’une fermeture éclair et je n’avais pas envie de me lancer là-dedans, je ne m'en suis finalement pas servi. Bon, au final, la fermeture par boutons et boutonnières n’aura pas été des plus simples et j’aurais peut-être dû affronter ma peur (irrationnelle) du zip. Le tuto est ici : clic clic.
Que vous dire sur la confection du bousin ?
J’ai surjeté toutes les pièces (indispensable car la moumoute en fout partout, c’est insupportable).
Pour l’encolure, je me suis posé la question de faire une finition avec le tissu fluo pour faire un rappel fluo sur le haut du vêtement, mais je craignais que ça gratouille et je voulais être sûre que V le porterait et qu’elle le porterait avec plaisir ! Donc j’ai fait une bande de jersey doux et l’ai posée comme un biais à cheval.
Pour les manches, j’ai fait un simple rentré et j’ai piqué à cheval sur le bord au point zigzag pour conserver un peu d’élasticité.
Et pour les ourlets des jambes, j’ai fait un genre d’ourlet en jersey à la wouanagain un peu comme on fait avec du bord côte (enfin je crois). Le résultat est plutôt très sympa mais la bande aurait mérité d’être un peu plus large je pense.
En gros, j’ai fait des tests pour voir ce qui était le mieux !
Le plus sympa et qui fait pro : celui façon bord-côte mais c’est un peu long.
Le plus rapide et qui fait quand même propre : le simple rentré zig-zagué.
Pour le boutonnage, je me suis inspirée d’un des deux vieux surpyj de V. Ce n’est pas une vraie patte mais deux bandes posées l’une sur l’autre.
Le truc relou a été les boutonnières !! Je me serais arraché les cheveux ! L’épaisseur de la bande du milieu était quand même importante (une épaisseur de moumoute et 4 de tissu fluo, celui-ci étant posé comme un biais, ce qui explique les 4 épaisseurs). Les boutonnières n’ont pas été très difficiles à faire (sauf celle du haut car mon pied (de biche hein, pas mon vrai pied) butait contre le col en jersey et j’ai dû finir la boutonnière en mode manuel…) mais vu l’épaisseur de tissu, elle se sont avérées trop petites pour les boutons que j’avais choisis et sur lesquels j’avais calé la taille de mes boutonnières !! Impossible de faire passer les boutons dans les trous ! Je me serai flinguée !
Et puis je me suis dit que tout ceci ne méritait certainement pas que je me suicide ( ;o) ) et je me suis rabattue sur de simples boutons blancs dans mon stock… Sauf pour celui du haut dont la boutonnière était, à dessein, plus grande que les autres car elle devait accueillir un bouton plus grand que les autres. Bref, vous savez tout sur mes galères de boutonnières…
La morale de cette histoire est que, comme d’hab, à trop vouloir éviter certaines difficultés (du genre poser un zip), je m’escagasse pour rien. Pour être parfaitement transparente avec vous, j’ajouterais qu’en plus V a du mal à ouvrir et fermer certains boutons. Mais à force ça commence à venir. Et puis, « faire » les boutons c’est son kif donc je crois que j’ai finalement bien fait de ne pas poser de zip (mauvaise foi est mon deuxième prénom ;o) ).
Que vous dire de plus ?
Rien !
Ah si (la bourrique), j'ai fait des poches ! Ce qui m'a permis d'augmenter mes chances de voir cette cousette adoptée sur le champ !
J'ai fait 4 ronds en tissu, je les ai cousus 2 à 2 endroit contre endroit en laissant qq centimètres pour les retourner. Après les avoir retournés (une fois bien crantés sur tout le tour c'est important pour obtenir un joli arrondi), j'ai formé les rentrés des endroits laissés ouverts et les ai épinglés et je les ai fermés en piquant sur le tour au moment de piquer les poches sur le surpyj. Regardez bien sur les photos des poches, on voit où les coutures s'arrêtent pour permettre à la petite main de passer ;o)
Place aux photos on the beast !
ça commence bien ;o)
Avec sa Matriochka d'amour, cousue par Virginie !
ouais genre on y croit à ton sourire commercial...
bon en termes de couettes, on est plutôt sur de la tresse en épis, mais bon...
Les couleurs sont bien moins présentes sur ces photos, prises à la tombée de la nuit mais sur celles du surpyj prises sur cintre, je crois qu'on voit bien le potentiel aveuglant des pois fluo !
Si avec ça elle dort pas, je rends mon tablier !
Je suis vraiment fan de cette cousette !
C'est marrant, pendant toute sa confection, j'avais ça en tête :
Max et les Maximonstres, image trouvée sur le net.
Assez ressemblant non ? ;o)
Allez, bises à vous toutes qui passez par là, je m'en vais réveiller ma princesse et la sortir de son surpyj qu'elle ne quitte plus (youpi !)
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