Jolie Viviane {ou La parfaite petite robe d'ado}
Salut les meufs !
Je reviens par ici avec une petite robe pour ma grande A d’amour !
J’ai galéré pour arriver à faire ce post, car j’avais oublié mon appareil photo chez nos copains, après un weekend (parfait) passé chez eux à Montpellier (avec les photos toutes fraîches de la robe)(qui l’était moins – fraîche – à la fin du weekend) ! Mes copains en or m’ayant posté mon appareil (ainsi que mes bottines et des fringues de mes gosses également oubliées – no comment), je peux enfin venir vous montrer cette petite cousette !
A a (a a)(ha ha)(ok je sors) bien grandi ces derniers mois (la bête aura 10 ans cet été) et elle porte maintenant du 12-14 ans !
Si bien que je ne peux plus du tout lui coudre des vêtements à partir de modèles enfants ; rien que l’idée de devoir extrapoler des patrons en 8 ans pour en faire une taille 14 ans me fatigue, et c’est sans compter sur le temps qui me fait cruellement défaut ! bouhhhh… dur dur…
Je commence donc, gentiment mais sûrement, à me tourner vers des patrons pour femme, mais qui ne font pas trop femme (justement).
Et quand j’ai vu Viviane, j’ai eu un coup de cœur !
Ce joli patron de République du Chiffon était fait pour ma grande fille !
Point trop de fioritures, juste un peu de fronces.
Point de coupe près du corps, de l’ampleur comme l’aime ma fille.
Une vraie robe de jeune fille déclinable à l’envi et à l’infini !
En version sobrissime (j’adore !) chez Aude (clic clic) ou moins sobre comme ici (cloc cloc) (très chouette aussi !)
Allez, je vous montre ma version toute simple !
Viviane – ou La parfaite robe d’ado – RDC (clic clic), 34
Voile de coton à petits carreaux (Paul & Joe chez Sacrés coupons)
Coton fin vieux rose (Sacrés coupons)
Passepoils fil 12000, bouton Liberty London
Mais quoi ? qu’est-ce ? mais comment ça comment ça ? mais il y en a 2 2 2 2 2 ?
Mais naaaaaaaan ! elle est doublée intégralement et donc REVERSIBLE !! oh yeah !
J’avais initialement l’intention de la faire dans le tissu à carreaux mais il est très fin et mon-mari-bozo m’a dit que coudre une robe qui dévoilerait les fesses de sa progéniture n’était pas très convenable ! je me suis rangée à son avis, tout en me demandant si tout ce boulot de doublage était bien justifié pour un crashtest (oui car cette robe est un crashtest je ne vous l’ai pas dit ? non ? sûr ? ah oui ;o) ) (d’ailleurs, il ne me reste que quelques jours pour confectionner la vraie robe, l’occasion pour laquelle elle est destinée approchant à grands pas)(quoi ? comment ? à la bourre ? moi ? meuh naaaaaan !) et, surtout, si elle n’allait pas se transformer en sac à patates avec ses deux épaisseurs et ses fronces…
Et puis finalement, c’est top ! et surtout – admirez la ruse – j’ai, en fait, cousu deux robes en n’en cousant qu’une seule ! et ça c’est drôlement bien !
Que dire de ce patron ?
♥ J’ai fait une version simplissime, sans le plastron matelassé, qui apporte pourtant la touche d’originalité au modèle (qui ne l’est, sans ça, pas vraiment)(original). Je voulais faire simple pour le crashtest… la « vraie » robe en aura un (d’ailleurs, elle l’a déjà à l’heure où je vous parle, oui j’avancé depuis que j’ai commencé à écrire ce post…).
♥ J’ai adapté la longueur de la robe (femme) à la taille de ma fille (pas femme). A mesure environ 1,45m ; j’ai enlevé 7 cm à la partie haute de la robe et laissé telle quelle la partie jupe.
♥ J’ai mis du passepoil sur les deux faces, entre la partie haute et la partie jupe car, les deux tissus n’étant pas très lumineux, je craignais que le résultat ne soit un peu terne.
A dire vrai, je voulais tenter de mélanger les tissus qui, je trouve, se marient très bien, en associant le haut rose et la jupe à carreaux et vice-versa. Je trouvais que c’était une autre manière de « réveiller » un peu les tissus.
J’avais même une petite photo pour imaginer ce que ça pourrait donner :
La réponse de ma fille a été un NON négatif (pfffff… aucune audace ces gosses…). J’ai donc laissé comme ça (académique quoi… pfffff….).
♥ J’ai donc doublé intégralement la robe. J’ai coupé deux fois chacune des pièces. J’ai commencé par faire la fente au dos et le col selon la technique « classique » (vous pouvez trouver un tuto bien foutu ici : clac clac).
Ensuite, j’ai assemblé chacune des deux robes comme expliqué dans le patron (devant et dos, puis manches, puis passepoil, puis partie jupe). Devoir jongler avec les deux robes à chaque étape n’a pas été très marrant mais, les tissus étant tout de même très légers, franchement ça s’est bien passé (NB : aux mauvaises langues à qui il viendrait l’envie de me faire remarquer que j’aurais pu faire la fente et le col à la fin et, ainsi, m’éviter cet emmerdement, je décide de ne pas répondre)(ça va bien hein). Une fois les deux robes cousues et reliées entre elles par le col, j’ai surpiqué celui-ci pour lui donner une bonne tenue.
Pour relier les deux robes par le bas des manches, j’ai fait des rentrés d’un cm sur les deux épaisseurs et j’ai surpiqué. Les tissus étant très fins, ils se plient très facilement et le pli tient très bien (l’une de mes techniques de pro consiste à remplacer, dès que possible, le fer à repasser par l’ongle de mon pouce droit (ou gauche quand mon droit est occupé sur une bière ou autre boisson) ; ça fonctionne en général très bien et c’est beaucoup plus pratique : je l’ai toujours à portée de main).
Bref, vous l’aurez compris : je suis enchantée par cette petite robe toute simple !
Et ma grande fille l’adore !
La preuve en images ! bon, ne vous attendez pas à un shooting fou-fou, comme avec V ou R, qui – chacun en conviendra – sont des stars nées. Non, du haut de ses « presque » 10 ans, A est plus sur la réserve et n’est pas des plus à l’aise devant un objectif. Mais elle a joué le jeu par amour pour sa pauvre mère (moi).
Et elle l’a même, depuis, portée tout le week-end que nous avons passé à Montpellier chez nos potes, ce qui m’a permis de prendre quelques photos complémentaires souuuuuuus le soleiiiiiil !
Voilou les meufs ! une petite cousette bien sympa, pas compliquée et qui permet de coudre deux robes en une ! Même si je vous cache pas que le repassage d'une robe réversible est un vrai casse-tête : quand vous repassez un côté, vous faites forcément des plis sur l'autre côté et vice-versa ! en même temps, elle a choisi son côté et ne veut plus la porter que du côté à carreaux car quand il est à l'intérieur, il la graaaatte ! ("pitié maman..."). les jeunes...
Allez, je vous laisse ! Après un petit passage à vide couturesque, j’ai – de nouveau – une liste longue comme le bras de projets couture (en fait, la liste je l’avais déjà, il me manquait juste un peu d’énergie et d’idées…) et je m’attèle à plusieurs projets en même temps (j’ai la tête pleine d’idées, c’est atroce). J’espère donc revenir vite vite par ici !
Je vous quitte (vraiment) sur une photo de la vraie vie ! Les séances photos chez moi, ça ressemble souvent à ça !
La vie, la vraie ! ;o)
Allez bécots !
ps : les mots tout en haut du post sont ceux d'un papier cadeau absolument mortel ! tellement mortel que je l'ai accroché (plus exactement masking tapé) sur l'un des murs de ma chambre... oui, il est un peu chiffoné... maboule la meuf...
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