53e message : du bon rock qui tape
dimanche dernier, nous sommes allés manger notre 53e galette de l’année (j’exagère à peine) chez mes beaux-parents avec toute la (grosse) famille de mon mari. une vraie tradition sympathique de réunion familiale, inaugurée il y a pas mal d’années maintenant et qui, bon an, mal an, continue d’avoir lieu chaque année… ben… au mois de janvier.
une occasion toujours chouette de voir les cousins / cousines / oncles / tantes, de voir comment les enfants ont grandi tout ça, de m’apercevoir que ma V. de bientôt 8 mois pèse le même poids que son cousin éloigné qui a juste un an de plus qu’elle, aheum, (oui je la nourris normalement, tout à fait, elle a des gros cuissots mais elle est quand même tout à fait délicate et gracieuse… bref), de se fou*tre du gras de galette partout et de la pâte feuilletée dans les cheveux et de picoler un coup dans la bonne humeur. cette fois ci, c’était donc chez mes beaux-parents.
en attendant les uns et les autres (on était, pour une fois, nous-mêmes à l’heure ! tout arrive…), on discute avec mes beaux-parents et ma belle-mère me fait remarquer que mes deux grandes filles (qui venaient de passer la nuit chez eux) sont incollables sur les sylvie vartan et autres france gall, des années yéyé.
et pour cause, cela fait plusieurs mois que, de temps en temps, le week-end, je leur fais découvrir les ancêtres des clips de chanteuses îcones de ces années là.
parce que, il faut avouer qu’elles étaient autrement plus classes et stylées que les jeunes chanteuses actuelles. le maquillage œil de biche, les gros brushs, les fringues qui tuent, et surtout… surtout… l’angélisme et la naïveté qu’on pouvait encore voir sur leurs visages, c’était quelque chose je trouve. enfin, j’imagine que là tout de suite, vous vous demandez quel âge j’ai pour avoir ce genre de réflexion d’un autre âge.
et bien, hum, 35 ans.
mais j’ai une tendresse particulière pour les jeunes chanteuses de ces années là et leur côté suranné.
bon, n’exagérons rien, je n’écoute pas cette musique au quotidien (je vous ferai savoir en temps voulu ce que j’écoute – j’ai un concert de maboul vendredi soir) mais je l’ai redécouverte avec mes filles, disons qu’on l’a découverte toutes les trois.
et je dois dire qu’elles adorent.
bon, au jeu du « toi t’es qui ? moi chuis elle », lorsqu’on s’installe devant youtioube, R. n’est rien d’autre que « sylvie vartan, france gall ET françoise hardy », « moi chuis toutes les chanteuses » (mais achète toi une personnalité bon sang), la pauvre A. se retrouve mireille mathieu (elle connaît « quand paris se met en colèèèèèèère » par cœur) ou régine (elle connaît également « laissez brûler les petits papiéééééééé » sur le bout des doigts), bon, ça n’a pas l’air de la déranger…
en termes de morceaux, R. a également ses préférences, son cœur balance entre « comme un garçon » de sylvie vartan (elle a juste du mal à comprendre pourquoi « comme un garçon », elle a les cheveux longs… mais bon…) et « poupée de cire, poupée de son » de france gall.
en gros, mes filles ont du goût ;o)) (un peu comme leurs parents, voir plus bas)
mais je digresse, je digresse – ceux qui me connaissent vous diront pourtant que ça n’arrive jamais…
nous disions donc que nous discutions des chanteuses, des yéyé tout ça et que tout cela a donné l’idée à mon adorable mari d’aller chercher le tourne disque que sa mère avait reçu enfant. Je ne vous dis pas la merveille, dans une valise et tout, une touche extra, tadaaaa :
wouahh l'objet de curiosité...
et il a évidemment mis la main sur plein de 45 tours de-la-mort-qui-tue, du genre :
ou méga classe :
le plus marrant, c’est bien entendu – je vous le donne en mille émile – la réaction de mes filles lorsqu’elles ont vu le tourne disque et les disques qui vont avec. « ben, c’est quoi ? » « euh, ben… un disque » (snif, elles ne connaîtront jamais le bonheur intense que j’avais à écouter les vieux vinyles de mon père…)
le plus marrant je crois a été leur regard interloqué lorsqu’elles sont tombées sur CA :
alors ça… europe… du mégalourd. mon mari était un peu honteux d’avoir acheté ce 45 tours. mais, ce que j’ai adoré moi, c’est que je me suis rappelée que je l’avais également acheté (c’était, je crois, mon premier disque, acheté avec mes sous).
décidément, on s’est trouvés...
amis du bon goût, bonjour !